Le village de Kathata à Gichugu, dans le comté de Kirinyaga au Kenya, a été le théâtre d’une scène horrible et à la fois tragique. Un homme de 35 ans a froidement assassiné sa femme et ses quatre enfants à coups de hache pour une raison insolite.
L’homme identifié sous le nom de Paul Murage Njuki a tué à coups de hache sa femme et ses enfants le lundi 29 novembre. L’information a été confirmée par le commandant de la police du sous-comté de Gichugu, Anthony Mbogo. Selon le commandant, Paul a assassiné froidement sa femme Millicent Muthoni, 38 ans, ses enfants Nelly Wawira, 13 ans, Gifton Bundi, 7 ans, Sheromit Wambui, 5ans, et Clifton Njuk, un an.
Après avoir massacré sa famille, le suspect s’est rendu au poste de police de Kianyaga exigeant d’être arrêté et enfermé pendant six mois parce qu’il vendait de la drogue. Etonné, le commandant Mbogo, a ordonné à ses officiers d’ouvrir une enquête sur lui. Mais il finira par avouer aux officiers qu’il avait tué sa femme et leurs quatre enfants.Â
Le suspect a déclaré qu’il avait commencé par tuer sa femme à l’aide d’une hache. « Il les a frappés avec un objet contondant avant de les couper. Il nous a conduits là où il a dit qu’il avait caché la hache mais nous ne l’avons pas trouvée à cause de la forte pluie qui s’abattait sur la ville. », a déclaré Mbogo.
La police s’est rendue sur les lieux vers 22 h 30 et a trouvé les corps dans leurs lits, avec de multiples coups de couteau sur la tête. Les premières enquêtes ont révélé qu’avant de tuer sa fille aînée, Njuki l’avait violée et avait ensuite caché la hache le long des berges de la rivière dans son quartier.
Interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à faire ce carnage, Paul n’a pas pu donner de raisons valables pour justifier ses meurtres. Bousculé, il n’a rien dit d’autre à, part qu’il voulait des oignons sur sa nourriture qu’on lui a servi, mais sa femme a insisté sur le fait qu’elle n’en avait pas.
Le suspect est placé en détention au poste de police de Kirinyaga tandis que les cinq corps ont été emmenés à la morgue de l’hôpital de Kerugoya pour des autopsies.