Au Kenya, une diplomate zimbabwéenne a porté plainte, pour vol et viol, par des conducteurs de taxi-moto. Pour punir les présumés agresseurs, les travailleuses du sexe de Mombassa, au Kenya, ont décidé de priver, de leurs services sexuels, les conducteurs de taxi-moto.
Au premier abord, l’information relève dun simple fait divers. Mais, avec la tournure que prennent les choses, il est tentant de dire que l’affaire est, beaucoup, plus sérieuse qu’il n’y paraît.
En effet, une femme a signalé, au poste de police de Parklands, un vol et un viol, dont elle a fait l’objet, le vendredi 4 mars 2022, sur Forest Road, à Nairobi, la capitale du Kenya, apprend-on des médias locaux.
Alertée, la police a réussi à mettre la main sur 16 individus, suite à la diffusion d’une vidéo, montrant la diplomate zimbabwéenne, en train d’être dépouillée et agressée, sexuellement, par les mis en cause, des conducteurs de taxi-moto, précisent les sources.
La vidéo de l’agression est arrivée sur la table de Maryline Laini, directrice exécutive de Nkoko Injuu Africa, une organisation communautaire, qui défend les droits des travailleuses du sexe.
Indignée, la responsable de l’organisation a annoncé, dans des propos, rapportés par les mêmes sources, qu’en solidarité avec la femme agressée, ses membres n’offriraient pas de services sexuels aux conducteurs de taxi-moto, pendant une semaine. « Ces personnes sont nos clients, mais à partir d’aujourd’hui, aucune travailleuse du sexe, enregistrée, n’offrira de services sexuels à aucun cavalier de bodaboda (conducteur de taxi-moto, Ndlr) dans cette région. Si une membre est trouvée avec un client bodaboda dans la période, elle sera désinscrite. », relate la note.
Sur K24TV, une chaîne-télé locale, Maryline Laini a déclaré que les actions de son organisation vont au-delà de l’agression, dont a été victime, la diplomate du Zimbabwe. Selon elle, c’est pour dénoncer les agressions de tout genre, qui sévissent dans le pays.