En conférence de presse ce jeudi, le président du FC Barcelone Joan Laporta a une nouvelle fois défendu le projet du Super League. Et pour le dirigeant catalan, ce tournoi a pour but de sauver le football.
La Super Ligue est revenue sur le devant de la scène ce jeudi. Dans un communiqué, l’agence A22 Sports Management, la société promotrice du projet, a dévoilé les nouveaux contours de la compétition portée par le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus. On y découvre « dix principes » visant à mettre l’accent sur le mérite sportif et la viabilité financière. L’idée serait d’avoir une « compétition ouverte avec plusieurs divisions » et un total de 60 à 80 équipes, « sans membres permanents » et un « système de qualification ouvert reflétant les performances nationales des clubs« .
Quelques heures après cette publication, le président du FC Barcelone Joan Laporta était en conférence de presse. L’occasion pour le dirigeant catalan de défendre une nouvelle fois le projet de la Super League et de mettre en avant les bénéfices que cela aura pour le football européen.
« Nous sommes attachés au projet, mais surtout à la pérennité du football européen. Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons pas rivaliser avec des clubs-états aux ressources illimitées ou avec une Premier League qui dépense beaucoup en transferts. La Super League est synonyme de durabilité du football. Nous faisons pression pour la réforme du football européen et nous ne voulons pas mettre l’UEFA sur la touche. Nous voulons organiser la compétition la plus attrayante au monde. Nous nous engageons sur la voie du dialogue« , a-t-il commenté.
Des propos qui vont dans le sens de ceux de son homologue du Real Madrid, Florentino Perez qui est convaincu que le football est « malade » et qu’une Super League européenne pourrait le relancer. Mais le projet connaît toujours autant d’opposition. D’ailleurs, l’Association européenne des clubs (ECA), présidée par Nasser Al-Khelaïfi, « réitère son opposition de longue date à la Super League européenne et à tout projet dissident« , dans un communiqué publié à la suite de celui de A22.