L’artiste Zomandokokpon a présenté ses excuses publiques à la gloire de la musique béninoise d’expression traditionnelle Anice Pépé avec qui, il a reconnu avoir eu des brouilles par le passé.
Pour une affaire non encore dévoilée, les chanteurs Zomandokokpon et Anice Pépé ne s’entendent plus depuis des années. L’un aurait mal parlé de l’autre dans un contexte qui ne s’y prêtait pas.
Pour mettre fin à leur brouille et reconnaissant son erreur parce qu’étant le jeune frère d’Anice Pépé, Zomandokokpon a demandé pardon publiquement en présence de son père et d’un public non moins négligeable.
« J’ai une demande publique à faire à mon ainé, s’il veut me la donner, il le fera publiquement. Il s’appelle Tovodoun (Anice Pépé Ndlr), c’est un surnom pour lui. Et moi, Zomandokokpon, je suis son jeune frère. D’abord, il est plus âgé que moi, ensuite, il a commencé par chanter avant moi, et dans mes débuts, il ne m’a pas lâché. Et qu’est-ce qui se passe alors? », a lâché Zomandokokpon.
Zomandokokpon s’excuse genou à terre
« Devant les mânes de nos ancêtres et toute la communauté de Wémè, je me mets à genou, pour lui dire : quelque soit ce que j’ai fait et qui lui fait mal, qu’il me pardonne », dit-il avant de se retourner, à genou, vers Anice Pépé. « Cher ainé, moi Zomandokokpon , je reconnais avoir péché contre toi et je te demande humblement de me pardonner mes péchés », a-t-il déclaré.
Il estime que c’est par égoïsme qu’il ne s’est pas rendu chez Anice Pépé depuis le début de leurs brouilles pour lui présenter ses excuses. « Moi Zomandokokpon je te demande de me pardonner. Fais de moi ce que tu veux, et à ta guise, je m’abandonne à toi », a-t-il ajouté.
A sa prise de parole, Anice Pépé a invité le père de Zomandokokpon à les rejoindre sur le podium. Après avoir dévoilé le lien familial qui les unit, il a accepté les excuses publiques, car, dit-il, « le plus important est de reconnaître ses erreurs et de s’excuser ».
Selon les informations, c’est une affaire de médisance et de calomnie qui a mal tourné entre les deux artistes.