« J’ai appris à  faire des rituels d’argent grà¢ce à  Facebook »: les confidences d’un jeune de 18 ans qui a tué sa petite amie (vidéo)

Soliu Majekodunmi, le jeune de 18 ans qui a conspiré avec trois de ses amis pour tuer sa petite amie, Sofiyah, à des fins présumées de rituel d’argent, a déclaré qu’il avait appris la pratique via Facebook.

Trois jeunes garçons dont l’âge varie entre 17 et 20 ans ont été arrêtés aux premières heures du samedi 29 janvier par des hommes du commandement de la police de l’État d’Ogun pour avoir tué la petite amie de leur ami pour un rituel lucratif. Les suspects identifiés comme, Wariz Oladehinde, 17 ans, Abdul Gafar Lukman 19 ans et Mustakeem Balogun 20 ans ont tous été arrêtés à la suite d’une information reçue au siège de la division d’Adatan par le chef de la garde de sécurité communautaire, selon laquelle les suspects ont été vus en train de brûler quelque chose soupçonné de être la tête humaine dans un pot local.

Alors que l’initiateur du plan défilait devant des journalistes le lundi 31 janvier, le jeune Majekodunmi a déclaré avoir appris « comment faire de l’argent rituel » sur  Facebook et avoir obtenu le détail, ajoutant que le lien lui ordonnait de décapiter et de brûler un crâne de femme dans un pot local.

Majekodunmi a ajouté qu’il avait conspiré avec son ami, Mustakeem Balogun, et deux autres pour attirer Sofiyah dans leur appartement dans le quartier Oke Aregba d’Abeokuta, où elle a été tuée. 

Ils ont avoué avoir tué la fille, affirmant qu’ils avaient conclu un rituel d’argent parce qu’ils voulaient conduire des voitures exotiques et vivre dans des appartements de luxe. Les suspects ont ajouté qu’ils avaient acheté trois Å“ufs de pigeon connus sous le nom de « Eyin Aparo » en langue yoruba et d’autres ingrédients fétiches qu’ils avaient ajoutés dans le pot local.

Confirmant l’incident, le porte-parole du commandement de la police d’État, DSP Abimbola Oyeyemi, a déclaré que le commissaire de police, CP Lanre Bankole, a ordonné le transfert immédiat des suspects à la section des homicides précisément au département d’enquête criminelle et de renseignement de l’État pour une enquête discrète en vue de les traduire en justice dans les plus brefs délais.