Le gouvernement israélien a vivement réagi aux mandats d’arrêt émis ce jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et Mohammed Deif, dirigeant de la branche armée du Hamas.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a énoncé la décision de la CPI, le qualifiant d’« absurde ». « C’est un jour noir pour [la CPI], qui a perdu toute légitimité à exister et à agir », a déclaré M. Saar sur la plateforme X (anciennement Twitter). Il a également accusé le tribunal de La Haye de se comporter comme « un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes Å“uvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient ».
Cette réaction intervient après que la CPI a annoncé avoir émis des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité liés aux événements survenus dans la bande de Gaza depuis octobre 2023. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant sont notamment visés.
Le Premier ministre israélien évoque la décision de la CPI comme « antisémite ». Il s’estime victime d’un nouveau « procès Dreyfus ». Il a assuré tout de même qu’il ne « cédera pas à la pression » tant que les objectifs de guerre d’Israël ne seront pas atteints.