Le sud-est de l’Iran a été le théâtre de nouvelles violences mardi 1er octobre. Deux attaques distinctes ont coûté la vie à au moins six personnes dans la province du Sistan-Baloutchistan, une région régulièrement secouée par des tensions.
Selon l’agence de presse officielle iranienne, Irna, quatre individus, dont trois membres des forces armées, ont perdu la vie dans une attaque qualifiée de « terroriste » à Bent, une petite ville située au sud de la province. Parallèlement, deux policiers ont été abattus dans leur véhicule à Khash, également dans le Sistan-Baloutchistan.
Ces attaques, qui n’ont pas été revendiquées dans l’immédiat selon l’AFP, viennent s’ajouter à une longue liste d’incidents violents qui ont marqué cette région ces dernières années. Le Sistan-Baloutchistan, peuplée en majorité par des Baloutches sunnites, est régulièrement le théâtre de manifestations et d’affrontements avec les forces de l’ordre, qui sont majoritairement chiites.
Les tensions ethniques et religieuses, couplées à un sentiment de marginalisation de la part d’une partie de la population, alimentent un climat d’insécurité dans cette province frontalière du Pakistan et de l’Afghanistan.