Le président de la Mauritanie, Mohammed Ould Ghazouani a réitéré ce jeudi, son soutien à son homologue Félix Tshisekedi qui fait face à une crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Après Lomé (Togo), le Président Félix Tshisekedi s’est rendu à Nouakchott, en Mauritanie, pour une visite de travail de 48 heures. À sa descente d’avion, il a été accueilli par son homologue Mohammed Ould Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président en exercice de l’Union africaine.
Après avoir reçu des honneurs militaires, passage des troupes en revue, salutations des délégations respectives, les deux Chefs d’États se sont retirés pour quelques minutes dans le salon présidentiel de l’aéroport pour un premier entretien. En début de soirée, les Présidents Félix Tshisekedi et Mohammed Ould Ghazouani ont eu un entretien en tête-à-tête d’une heure suivi d’une séance de travail élargie à leurs délégations respectives.
Les deux Chefs d’État ont parlé de la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo et de coopération bilatérale multisectorielle entre le Congo et la Mauritanie. Ils veulent redynamiser les relations bilatérales notamment dans les domaines du commerce, de la pêche et de l’éducation.
Concernant l’insécurité à l’Est du Congo, Mohammed Ould Ghazouani, a promis son soutien diplomatique constant aux processus de paix de Luanda et de Nairobi pour restaurer la Paix et la Sécurité à l’Est de la RDC.
Il sied de signaler que cette visite d’amitié et de travail du Président Tshisekedi en Mauritanie est la première depuis son avènement au pouvoir. Il est le deuxième Président de la RDC à fouler le sol Mauritanien après le Maréchal Mobutu en 1973.
L’Est de la RDC est plongée dans une crise sécuritaire depuis plusieurs années. Des groupes armés terroristes notamment le M23 et les ADF mènent régulièrement des attaques meutrières et affrontent l’armée congolaise. Malgré l’état de siège instauré dans cette région de la RDC et des multiples actions entreprises par le gouvernement congolais, la situation reste toujours alarmante.