La Cour Suprême de l’Inde a annoncé la suspension de la condamnation de l’opposant Rahul Gandhi pour diffamation. Cette décision soulève des questions sur la justification de la sévérité de la peine et rétablit ainsi la possibilité pour Gandhi de siéger à nouveau au Parlement.
Dans un arrêt qui a pris de nombreux observateurs par surprise, la Cour Suprême de l’Inde a suspendu la condamnation de l’opposant Rahul Gandhi pour diffamation. Les juges de la cour régionale et de la cour d’appel avaient précédemment imposé une peine maximale de deux ans de prison, mais n’avaient pas fourni de justification convaincante de cette sévérité.
Selon les analystes juridiques, seul un emprisonnement d’au moins deux ans peut entraîner la disqualification d’un député du Parlement, ce qui a soulevé des interrogations sur la décision précédente.
Cette suspension de la condamnation signifie que Rahul Gandhi pourra bientôt reprendre sa place au sein de la chambre basse du Parlement. À son arrivée au siège du parti du Congrès à New Delhi, il a été accueilli chaleureusement par des partisans enthousiastes.
Cependant, cette victoire juridique ne met pas fin au débat. La Cour Suprême devra ultérieurement se pencher sur le fond du dossier pour déterminer si les déclarations de Gandhi lors de la campagne électorale de 2019, où il avait déclaré que « tous les voleurs ont Modi comme nom de famille », constituaient bel et bien de la diffamation envers la communauté des Modi.