L’influent Imam Dicko, a plaidé la cause du Mali, dans une interview accordée dimanche, au journal le soleil. Le guide religieux exhorte la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à ne plus imposer de nouvelles sanctions au Mali, au risque de voir le pays s’effondrer.
Le Mali est dans le viseur de la CEDEAO. L’organisation sous-régionale menace de sanctionner le pays si ses autorités ne mettent pas en application les résolutions prises en sa dernière session ordinaire tenue à Abuja, au Nigéria. Dans cette histoire, la pomme de discorde entre la CEDEAO et Bamako s’articule autour du calendrier électoral, dont les autorités de la transition disent ne pas être en mesure de rester dans le délai de l’organisation.
Ce mardi, le médiateur de la CEDEAO, l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a échangé avec le président Assimi Goïta sur le calendrier électoral. La délégation de la CEDEAO est venue s’enquérir de l’avancement des activités politiques, afin de produire un rapport détaillé aux présidents de l’organisation qui vont bientôt se réunir pour décider du sort du Mali.
Avant la prochaine réunion de la CEDEAO, le guide religieux Imam Dicko, a mis en garde contre l’effondrement du Mali. » Le Mali reste la seule digue, s’il cède, c’est tout le Sahel qui cédera« , a-t-il déclaré, dans un interview accordée au journal le soleil, dimanche. Il a notamment plaidé pour la cause de son pays, demandant à la CEDEAO de s’abstenir à prendre de nouvelles sanctions contre le pays.