Le président Patrice Talon a invité pour ce lundi, les trois groupes parlementaires qui constituent l’Assemblée natiobale. Le sujet à évoquer au cours de cette rencontre selon les indiscrétions est la modification de la loi électorale ordonnée par la cour. Mais pour Me Renaud Agbodjo, Les Démocrates n’ont rien à voir dans ces échanges.
Reçu par un média de la place, Me Renaud Agbodjo, avocat de l’ancien président Boni Yayi et conseil du parti Les Démocrates s’est prononcé sur la séance de travail convoquée par le président Patrice Talon avec des groupes parlementaires dont celui des démocrates.
Evoquant la Rencontre du chef de l’État avec le Groupe parlementaire Les Démocrates, il a déploré le fait qu’il n’y ait pas d’acte officiel pour cette invitation. Pas de courrier encore moins un communiqué.
Selon Me Renaud Agbodjo, les députés du groupe parlementaire LD ont été informé par les services du président de l’Assemblée nationale de leur invitation pour ce lundi à 11 janvier au palais de la Marina.
Pour l’homme de droit, c’est inconcevables de la part d’un exécutif qui doit faire en sorte que chaque acte porte un sceau officiel. Outre l’absence d’acte officiel, il regrette aussi le défaut d’ordre du jour pour cette invitation. Mais selon certains médias, la modification du code électoral ordonnée dans une décision récente de la cour constitutionnelle
serait le point à débattre avec le président de la république.
Il n’y a pas de raison réelle pour inviter Les Démocrates
Si la modification du code électoral est la raison pour laquelle le président Patrice Talon souhaite rencontrer les groupes parlementaires, alors Les Démocrates n’ont pas leur place dans ces échanges, a fait savoir le conseil du parti dirigé par Boni Yayi.
« Il n’y a pas de raisons réelles pour que le chef de l’Etat invite le parti Les Démocrates pour discuter de la révision du code électorale« , affirme-t-il.
Pour l’homme de droit, le chef de l’État a le plein pouvoir de faire cette révision sans le soutien du groupe parlementaire Les Démocrates. A l’en croire, les députés du Bloc républicain et ceux de l’Union progressiste Le Renouveau peuvent à eux seuls procéder à cette modification.
Mais selon certaines indiscrétions, la révision de la constitution serait également à l’ordre du jour de la rencontre avec le président de la république. Une révision constitutionnelle qui ne saurait se faire sans l’aval des députés du parti Les Démocrates.