Jeudi 16 juin 2022, dans l’émission « LE GOUVERNEMENT EN ACTION », diffusée sur l’ORTB, Fortunet Alain Nouatin, ministre délégué auprès du président de la République chargé de la Défense Nationale, a étalé les actions du Bénin face aux menaces terroristes. « A ce jour, on ne peut dénombrer aucun gîte des terroristes sur le territoire béninois » a déclaré le numéro 02 de la sécurité béninoise.
Depuis quelques années, la région du Bénin, dite du «Â point triple », c’est-à-dire, aux frontières avec le Burkina et le Niger, est confrontée à une pression jihadiste de plus en plus forte. Ainsi, pour contrer cette menace terroriste, l’armée béninoise a renforcé ses positions dans ces zones frontalières, y compris les parcs nationaux de la Pendjari et du W, et les zones mitoyennes à ces parcs.
Opinant sur les attaques subies par le Bénin malgré ces actions du gouvernement, Fortunet Alain Nouatin, Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale a déclaré, Jeudi 16 juin 2022, dans l’émission « LE GOUVERNEMENT EN ACTION », diffusée sur l’ORTB, que le Bénin demeure toujours un pays entièrement sécurisé.
« Depuis une dizaine d’années, la bande sahelo saharienne est le théâtre d’attaques terroristes répétées. Ce mouvement dangereux est très bien suivi par le Chef suprême des armées, [le Président Patrice Talon, ndlr]. C’est pourquoi en 2018, le gouvernement a décidé de prendre des actions préventives. » a fait savoir M. Nouatin.
« La situation est sous contrôle«
Malgré que des actions soient très tôt engagées pour contenir la menace, près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés ont été enregistrées par le Bénin depuis fin 2021. Mais, pour le ministre, le pire est toujours écarté, car, ces terroristes n’ont pas pu élire domicile au Bénin.
« De 2018 jusqu’à ce jour, le parc Pendjari et le parc W ont été occupés par l’armée pour prévenir l’avancée de cette menace sur le territoire national. La résultante est que, à ce jour, on ne peut dénombrer aucun gîte des terroristes sur le territoire béninois. », a insisté le chargé de la défense nationale avant de préciser « Cependant, les incursions sur le territoire restent largement possibles. Mais, la situation est sous contrôle car le Chef de l’Etat a donné les moyens pour protéger nos soldats de façon individuelle et/ou collective. »
La première attaque meurtrière connue dans le nord du Bénin remonte à décembre 2021, où deux soldats avaient été tués dans une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso. Le gouvernement avait alors annoncé renforcer son déploiement militaire dans le nord du pays pour sécuriser ses frontières.