À l’occasion de la 2ᵉ Journée nationale d’engagement patriotique, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a vigoureusement dénoncé la trahison, qu’il a qualifiée de « crime le plus grave contre la Nation ».
Profitant de cette journée dédiée au patriotisme, le capitaine Traoré a exprimé son inquiétude face à des comportements qu’il considère comme des actes de trahison envers la patrie. Le thème choisi, « Pour une nation forte et souveraine, ne trahissons pas notre patrie ! », a servi de cadre à son discours puissant, où il a rappelé l’importance cruciale de l’unité nationale et de la fidélité au Burkina Faso.
« La trahison deviendra désormais le crime le plus grave », a-t-il affirmé, en pointant du doigt ceux qui collaborent avec l’ennemi, s’adonnent à l’espionnage ou abandonnent leurs responsabilités. De plus, il a cité l’assassinat du capitaine Thomas Sankara en 1987 comme « l’exemple parfait de la trahison », appelant à la vigilance et au rejet de toute forme de perfidie dans les actes du quotidien.
Le président Traoré a également souligné que le patriotisme ne se limite pas à la défense militaire du pays, mais s’étend à la protection de l’environnement immédiat des citoyens. « Ceux qui aiment le Burkina Faso doivent le maintenir propre », a-t-il insisté, invitant les Burkinabè à assurer la propreté de leurs habitations, quartiers, lieux de travail et lieux de culte. Pour lui, l’engagement patriotique se manifeste à travers des gestes simples du quotidien, reflet de l’amour pour la nation.
Par ailleurs, il a appelé les autorités coutumières et religieuses à jouer un rôle clé dans la diffusion de messages patriotiques au sein des communautés, rappelant l’importance des valeurs traditionnelles et authentiques dans le renforcement de la cohésion sociale et le développement du pays.