Alors que des pourparlers sont en cours pour discuter de la réintégration du territoire sécessionniste du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan, des tirs d’armes à feu ont été entendus jeudi à Stepanakert, la capitale des séparatistes arméniens. L’origine de ces tirs demeure inconnue à ce stade, suscitant des inquiétudes quant à l’évolution de la situation dans la région.
La ville de Stepanakert, au cÅ“ur du conflit entre l’Azerbaïdjan et les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh, a été le théâtre de tirs d’armes à feu jeudi, jetant une ombre sur les pourparlers en cours visant à résoudre la situation complexe de cette région. Les coups de feu ont retenti aux alentours de 12H15 heure locale (08H15 GMT), selon un correspondant de l’AFP sur place.
L’origine de ces tirs demeure floue, et il est actuellement impossible de déterminer qui en est responsable. Cependant, cette escalade de violence intervient à un moment crucial, alors que les négociations pour la réintégration du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan sont en cours depuis plusieurs mois. Ces pourparlers visent à mettre fin à des décennies de conflit territorial dans la région.
Le Haut-Karabakh a été le théâtre de violents affrontements en 2020, aboutissant à un cessez-le-feu médiatisé, mais la situation demeure fragile. La présence de troupes russes en tant que forces de maintien de la paix a permis de calmer les hostilités, mais des tensions subsistent.
L’incident de jeudi souligne la fragilité de la situation au Haut-Karabakh et la nécessité de parvenir à un accord durable pour mettre fin au conflit. Alors que les pourparlers se poursuivent, il est impératif que toutes les parties fassent preuve de retenue et d’engagement envers la paix.