Live logo
Live logo
AccueilNews - InfosDiplomatieHama Amadou : les accords militaires entre la France et le Niger sont "illégaux" et "illégitimes"

Hama Amadou : les accords militaires entre la France et le Niger sont « illégaux » et « illégitimes »

- Publicité-

L’ancien premier ministre Hama Amadou et ex-président de l’assemblée nationale nigérienne a brisé le silence sur la situation sociopolitique de son pays. Dans un entretien à VoxAfrica, il a remis en question la légitimité des accords signés entre le Niger et la France. Selon lui, ces accords n’ont jamais été soumis à ratification au niveau de l’Assemblée nationale, ce qui les rend illégitimes. Il critique le manque de transparence dans ces accords, qui auraient dû être publics dans une démocratie.

Hama Amadou rappelle qu’en 1974, lorsque le président Kountché avait fait le coup d’État contre le président Youri, la base française qui était au Niger avait été priée de quitter le Niger. « Les autorités françaises de l’époque n’ont pas prétendu que c’était un pouvoir illégitime. Elles se sont aussitôt exécutées. En droit, on parle d’usage. Ce précédent peut donc être considéré comme un usage. » a indiqué l’ex premier ministre.

Question de la Validité des Accords

A l’en croire, il est essentiel de se poser des questions sur la validité réelle de ces accords. « L’article 169 de la constitution du Niger, à l’époque où ces accords ont été signés, stipulait clairement que les accords de défense, pour être valables, devaient faire l’objet d’une loi de ratification par l’Assemblée nationale. Or, ces accords n’ont jamais été soumis à cette ratification. Dès lors, on est en droit de se poser la question de savoir si ces accords sont légitimes. », a t-il affirmé.

Hama Amadou souligne que ce sont des accords entre un individu et un gouvernement étranger. « On a longtemps parlé d’accord secret, même des termes qui n’étaient pas totalement clairs. Dans une démocratie, quand un pays signe des accords avec un autre, ces accords ne peuvent pas être secrets. Ces accords, en démocratie, doivent suivre la voie légale de leur acceptation par le peuple nigérien. »

La procédure en vigueur prévoit que ces accords doivent être soumis à la loi de ratification de l’Assemblée nationale, à un débat au niveau de l’Assemblée nationale, un débat qui est public. Cela permettrait au peuple nigérien de savoir la teneur de ces accords. Mais dans ce cas précis, ce sont des accords qui ont été signés entre le président de l’époque et le gouvernement français. Tant qu’ils n’ont pas reçu la ratification de l’Assemblée, ils ne peuvent pas être jugés légitimes.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Bénin

Recrutement de 341 agents au MS: Adidjatou Mathys dément le supposé rejet des diplômes obtenus à l’étranger

Burkina Faso

Burkina Faso: 05 morts dans un accident de la route

Niger

Niger : lancement de la modernisation de l’Université Abdou Moumouni de Niamey

Bénin

Bénin: création de la Société d’Exploitation du Complexe hôtelier de l’Atlantique S.A.

Bénin

Bénin: les propriétaires impactés par le projet port de pêche de Cotonou bientôt indemnisés

Bénin

Bénin: modification en vue du statut des magistrats de la cour suprême et de la cour des comptes

Tchad

Tchad: Ali Kolotou Tchaïmi prend la tête de l’Assemblée nationale

Bénin

Bénin: compte rendu intégral du conseil des ministres du mercredi 05 février 2025

Bénin

Bénin : qui est Brice Kokou Allowanou, nouveau Directeur général de la Police républicaine ?

Bénin

Bénin: Kokou Brice Allowanou remplace Soumaïla Yaya à la tête de la Police républicaine