La Guinée observe un deuil national depuis le dimanche 1er décembre 2024, à la suite d’une tragédie survenue lors de la finale du tournoi de football baptisé « Général Mamadi Doumbouya ». Bien que le bilan officiel n’ait pas encore été communiqué, les médias locaux rapportent une vingtaine de morts.
L’incident a eu lieu à N’Zérékoré, dans le sud-est du pays, où l’équipe locale affrontait celle de Labé dans un stade bondé, en présence de plusieurs membres du gouvernement. La rencontre, jusque-là marquée par une ambiance festive, a viré au drame après un penalty controversé accordé à N’Zérékoré. Cette décision arbitrale a suscité une vive protestation de l’équipe adverse, suivie d’une altercation entre les joueurs et l’arbitre.
La situation s’est rapidement envenimée lorsque des supporters ont envahi le terrain. Les forces de l’ordre, déployées sur les lieux, ont tenté de disperser la foule en utilisant des gaz lacrymogènes, ce qui n’a fait qu’amplifier la confusion.
Dans la panique générale, une bousculade meurtrière s’est produite alors que les spectateurs tentaient de fuir vers les sorties. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux révèlent des scènes tragiques, montrant des victimes inanimées sur le sol. À l’hôpital régional de N’Zérékoré, des sources évoquent plusieurs morts et une dizaine de blessés graves.
Par ailleurs, à travers un communiqué publié sur X (anciennement Twitter), le Premier ministre guinéen, Bah Oury a manifesté ses regrets face aux «Â incidents qui ont émaillé le match de football entre les équipes de Labé et N’Zérékoré ».
Il a poursuivi en confirmant que des victimes étaient à déplorer, sans pour autant préciser leur nombre exact. «Â Les autorités régionales sont à pied d’Å“uvre pour rétablir le calme et la sérénité au sein de la population », a-t-il déclaré. Et pour finir, il a laissé entendre qu’un communiqué officiel serait publié une fois toutes les informations pertinentes recueillies.