Des hommes armés encagoulés ont fait usages d’armes à feux dans la capitale de la Guinée Bissau, ce lundi 7 janvier 2022. Une station radio de la capitale, a été prise pour cible par les individus.
Une semaine après la tentative de coup d’Etat qui a pris pour cible le palais du gouvernement, une nouvelle attaque d’envergure est en cours ce lundi, dans la capitale de la Guinée Bissau. Des tirs ont été entendus vers Bairro Militar, quartier aux alentours du palais du gouvernement. Pour l’heure, difficile de dire avec exactitude ce qui se passe à Bissau.
Mais d’après nos sources, la radio Capital FM dans le quartier Bairro Militar, une radio considérée comme proche de l’opposition du PAIGC a été prise pour cible. Les équipements de la station, notamment son émetteur, sa console de mixage et ses ordinateurs, sont détruits. La station est une filiale de Voice of America (VOA), l’organisation internationale d’information financée par le Congrès américain et indépendante sur le plan éditorial, rapporte BBC.
Cette nouvelle situation intervient alors que la CEDEAO s’apprête à dépêcher une force d’intervention en Guinée Bissau, après la tentative de coup d’Etat de la semaine dernière. « La Conférence, au vu de ces derniers développements, décide de l’envoi d’une force d’appuie à la stabilisation du pays« , indique le communiqué final de la CEDEAO.
Beaucoup de morts
Une tentative de coup d’Etat a ébranlé la Guinée-Bissau mardi 1er février 2022. Le président Umaro Sissoco Embalo a failli être déposé à son tour après ses homologues de Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Alors qu’il était en plein conseil des ministres, des coups de feu ont retenti près du palais présidentiel avec des assaillants armés d’armes lourdes. La garde républicaine a riposté et s’en sont suivis, cinq heures de combats violents et acharnés.
Le coup n’a finalement pas réussi et les assaillants ont pris la clé des champs. Le président a indiqué sur les réseaux sociaux que le calme est revenu et que la situation est sous contrôle mais qu’il y a eu « beaucoup de morts ».
Mercredi, le gouvernement a fait le point de la fusillade et a confirmé qu’il y a eu 11 morts après les combats. Les morts comprenaient des forces militaires et paramilitaires et quatre civils, dont un haut responsable du ministère de l’Agriculture, a déclaré le ministre du Tourisme et porte-parole du gouvernement, Fernado Vaz, lors d’un point de presse dans la capitale Bissau.
Rien que des mise en scène pour faire croire à une incapacité des africains à s’assurer leur sécurité. BARKAN doit sauf que partir de l’Afrique.