Alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi au Caire pour « un accès humanitaire rapide et sans obstacle » de l’aide humanitaire à Gaza, il semblerait que l’opération qui devait débuter ce 20 octobre soit reportée.
L’ONU a annoncé que l’aide humanitaire internationale ne devrait pas pouvoir entrer dans Gaza avant samedi, alors que les Palestiniens l’attendaient désespérément pour ce vendredi 20 octobre. Les bombardements israéliens, eux, se poursuivent contre ce territoire contrôlé par le Hamas.
Les convois, qui sont bloqués depuis plusieurs jours au poste-frontière de Rafah, devraient pouvoir entrer dans la bande de Gaza seulement demain ou « dans ces eaux-là », indique l’ONU. « Nous sommes en négociations approfondies et avancées avec toutes les parties concernées pour garantir qu’une opération d’aide à Gaza démarre le plus rapidement possible », a déclaré M. Griffiths, le responsable des situations d’urgence de l’ONU, cité par un porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) à Genève.
L’Organisation mondiale de la santé a également demandé à Israël, lors d’un point de presse à Genève, d’autoriser l’entrée de carburant dans Gaza dans le cadre de l’aide humanitaire, pour alimenter les générateurs des hôpitaux et les stations de désalinisation. Une nouvelle qui survient après la visite de Joe Biden dans l’État hébreu, approuvée par Le Caire dans la foulée. Le Président américain a appelé à la désescalade après l’annulation d’un sommet entre les différents dirigeants des pays du Proche-Orient.