McDonald’s, Coca-Cola, Starbucks et d’autres multinationales américaines pointées du doigt car elles tardaient à couper les ponts avec la Russie ont finalement cédé et suspendu leurs opérations dans le pays.
Plusieurs de ces entreprises, symboles de la culture américaine dans le monde, faisaient depuis quelques jours l’objet d’un appel au boycott sur les réseaux sociaux, tandis que des investisseurs commençaient à poser des questions. McDonald’s, Coca-Cola ou encore Starbucks ont stoppé leurs activités en Russie en raison de la guerre en Ukraine. Environ 250 entreprises étrangères ont déjà fait de même.
Un signal fort de la part de ces multinationales. « La liste des centaines d’entreprises internationales ou américaines qui quittent la Russie s’allonge d’heure en heure. Ces derniers jours, c’était Apple qui avait décidé de suspendre la vente de tous ses produits« , rapporte le journaliste Loïc de La Mornais, en direct de Washington (États-Unis) pour le 8 Heures de France 2, mercredi 9 mars.
Des sanctions si les entreprises commercent avec la Russie
McDonald’s a décidé de fermer temporairement tous ses restaurants, même si l’entreprise continuera à payer ses 60 000 employés en Russie. « Ces entreprises le font parce qu’il y a d’abord la pression médiatique et des réseaux sociaux, pour des raisons de droits de l’homme, des raisons humanitaires, et aussi parce qu’elles ont tout simplement peur des sanctions, puisqu’elles seront frappées de sanctions si légalement, elles continuent de commercer avec la Russie« , précise le journaliste. Toutefois, les économistes estiment que cette mesure ne sera pas celle qui impactera le plus l’économie russe. « C’est d’abord le fait que près de 300 milliards de dollars de réserves russes étaient à l’étranger, et elles ont été gelées« , indique Loïc de La Mornais, qui soulève également une autre difficulté : l’embargo sur les importations de pétrole et de gaz russes décidé par les États-Unis.