Le président Joe Biden va annoncer ce mardi, un embargo sur les importations de pétrole russe aux États-Unis, ont rapporté plusieurs médias américains, en réponse à l’invasion de l’Ukraine. Une interdiction qui ne serait pas suivie par les alliés européens.
Faut-il ou non se passer du pétrole et du gaz russes ? Les États-Unis y sont de plus en plus favorables. Le président Joe Biden est sur le point de mettre un frein aux importations de pétrole, de gaz et de charbon russes aux États-Unis, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias américains mardi matin. Il doit faire l’annonce vers 10 h 45, (16h45 heure du Bénin).
Pour l’heure, les Européens ne semblent pas prendre part à cette initiative, destinée à sanctionner la Russie pour l’invasion de l’Ukraine. Cette interdiction américaine se ferait sans la participation de ses alliés européens, selon des personnes proches du dossier citées par Bloomberg.
En 2021, l’énergie représentait 62% des importations de l’UE en provenance de Russie. Moscou assure ainsi 20% des besoins de l’Europe en pétrole brut et 40% de ses besoins en gaz. A titre de comparaison, le pétrole russe ne représente que 3% des importations américaines. Dans l’ensemble, les importations de pétrole et de produits pétroliers russes représentaient environ 8 % du total américain.