Suite à la destruction du restaurant de Kramatorsk en Ukraine, le Kremlin a déclaré frapper exclusivement des cibles militaires dans le pays voisin. Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, la Russie ne vise pas les infrastructures civiles, mais plutôt les installations liées aux infrastructures militaires.
Mardi, le restaurant de Kramatorsk, en Ukraine, a été réduit en ruines, suscitant de vives inquiétudes quant à la protection des infrastructures civiles dans le conflit qui oppose la Russie à son voisin. Cependant, le Kremlin a rapidement réagi pour clarifier sa position. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, a déclaré lors d’une conférence de presse que la Russie ne ciblait que des installations militaires et non des infrastructures civiles.
Selon Peskov, la Russie s’efforce de frapper des sites qui sont directement liés aux infrastructures militaires en Ukraine. Bien que des dommages collatéraux puissent survenir, l’objectif principal est de neutraliser les installations qui représentent une menace pour les forces russes. Cette déclaration du Kremlin vise à dissiper les craintes croissantes concernant d’éventuelles attaques contre des cibles civiles.
Cependant, la destruction du restaurant de Kramatorsk soulève des questions sur la précision des frappes russes. Malgré l’affirmation du Kremlin de ne pas viser les infrastructures civiles, cet incident met en lumière le risque élevé de dommages aux biens et aux vies humaines dans les zones peuplées. La population locale est de plus en plus préoccupée par la possibilité d’être prise pour cible, ce qui entraîne une atmosphère de peur et d’incertitude.
Les observateurs internationaux appellent à la retenue et à la protection des civils dans les zones de conflit. Alors que les hostilités se poursuivent entre la Russie et l’Ukraine, il est impératif de respecter le droit humanitaire international et de garantir la sécurité des populations civiles. Les attaques contre des infrastructures civiles ne font qu’aggraver les souffrances des civils et compliquent davantage les perspectives d’une résolution pacifique du conflit.
Les Russes mentent autant que les Ukrainiens.