Donald Trump change de ton envers le président russe Vladimir Poutine. L’ancien président des États-Unis suggère de bombarder la Russie avec des chasseurs battant pavillon chinois.
L’armée russe poursuit son offensive tous azimuts en Ukraine et bombarde Kharkiv, la deuxième ville du pays, ainsi que d’autres villes dont Tchernihiv (nord), Soumy (nord-est), Mykolaïv (sud) et le port stratégique de Marioupol. Pour arrêter Vladimir Poutine, Donald Trump a suggéré à son pays de bombarder la Russie avec des avions de chasse battant pavillon chinois, puis rejeter la responsabilité de l’attaque sur la Chine.
Ce samedi 5 mars, lors d’un meeting à la Nouvelle-Orléans, le milliardaire s’est exprimé sur la situation en Ukraine et a suggéré que la prochaine étape pour les États-Unis était de bombarder la Russie avec des avions F-22s américains parés du drapeau chinois rapportent plusieurs médias dont le Washington Post.
« Comme ça nous disons que la Chine est responsable, que nous n’avons rien fait, ensuite ils se battent l’un contre l’autre. Nous n’aurons plus qu’à nous asseoir et regarder », a déclaré l’ex président américain. S’agit d’une vraie proposition ou d’une boutade de mauvais goût, comme il en a l’habitude ?
Une ruse perfide qui viol le droit international
Si une telle option paraît improbable, le journal rappelle tout de même que les avions F-22s ne sont pas utilisés par l’aviation chinoise. Le véritable coupable serait donc rapidement démasqué. “Une ruse comme celle-là est perfide et viol le droit international. (…) La perfidie, en d’autres termes, c’est la trahison”, a tenu à expliquer le professeur de droit constitutionnel William C. Banks.
Précisons également que la Russie et la Chine ne semblent pas prêtes à se tirer des balles dans les pieds. « L’amitié entre les deux peuples est solide comme un roc et les perspectives de coopération future sont immenses », a notamment assumé Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, ce lundi. Condamnée internationalement, la Russie garde donc d’excellentes relations avec et la Chine. N’en déplaise à Donald Trump.