L’épouse du président déchu, Ali Bongo, en résidence résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 30 août, a été inculpé pour « blanchiment de capitaux, faux, usage de faux, et usurpation de qualité ».
Après avoir été entendu ce 28 septembre par un juge d’instruction, Sylvia Bongo Ondimba a été inculpée pour plusieurs faits, puis assignés à résidence surveillée. L’épouse de l’ancien président de la République a en effet, été rattrapés par des faits de corruption.
Selon le quotidien gabonais l’Union, l’ex first Lady été inculpé pour blanchiment de capitaux, faux, usage de faux, et usurpation de qualité. Toujours d’après notre confrère, Sylvia Bongo Ondimba aurait fait usage d’un cachet fabriqué au Maroc, à l’aide duquel elle aurait engagé le pays probablement sur la scène internationale.
« À la suite des événements qui se sont produits après les élections générales du 26 août 2023 des interpellations ont eu lieu et ce sont soldés par des inculpations d’une dizaine de compatriotes pour des faits aussi bien criminels que délictuels, puis leur détention préventive pour certains. C’est dans cette lancée qu’à comparu madame Sylvia Bongo le 28 septembre 2023 devant le juge d’instruction qui l’a inculpé le blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux. Faits prévus et punis par les articles 116 117 312 et 380 du code pénal. » a déclaré le Procureur de la République André Patrick Roponat. Et d’ajouter qu’« il convient de noter ici que les enquêtes se poursuivent et que d’autres interpellations et inculpations sont envisagées« .
Actuellement, si Ali Bongo Ondimba, le président déchu est libre de ses mouvements, sa femme, Sylvia, est cloîtrée de force. Leur fils, Noureddin, est emprisonné.