Le candidat d’extrême-droite était jugé pour avoir utilisé des images de diverses vidéos d’actualité ou du patrimoine cinématographique français, sans en avoir demandé l’autorisation.
Éric Zemmour a été condamné, ce vendredi, pour « contrefaçon de droits d’auteur ». Le candidat d’extrême-droite était jugé pour son clip d’entrée en campagne, dans lequel de nombreuses images d’actualité et d’extraits cinématographiques ont été utilisés sans accord préalable. Le polémiste et son parti Reconquête! sont condamnés à verser un total de 70.000 euros ( environ 45 millions f CFA) aux plaignants, parmi lesquels les sociétés Gaumont et EuropaCorp, les réalisateurs Luc Besson et François Ozon ou encore la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).
Dans cette vidéo diffusée le 30 novembre sur sa chaîne YouTube, Éric Zemmour déclarait officiellement sa candidature à la présidentielle, intégrant de nombreux extraits de films et d’archives, suscitant de vives réactions notamment de la part de studios, scénaristes et réalisateurs, dont le travail était utilisé sans leur accord. Dans cet enregistrement d’une dizaine de minutes, il y a pas moins de 114 séquences « empruntées » sans autorisation par l’équipe du candidat.