Dans le viseur des instances africaines et internationales, Samuel Eto’o vient d’écoper une lourde sanction de la part de la FIFA. L’administration de Gianni Infantino a infligé une suspension de six mois au président de la Fédération camerounaise de football.
Samuel Eto’o aurait bien aimé s’en passer de cette sanction. En « guerre froide » avec le ministère des sports et le sélectionneur national Marc Brys, le président de la Fédération camerounaise de football doit également payer les fautes administratives de l’instance dont il a la charge. La FIFA a en effet infligé une suspension de 6 mois à l’ancien capitaine des Lions Indomptables, l’empêchant d’assister aux matchs des équipes nationales masculine et féminine.
Une suspension justifiée par l’instance faîtière du football mondial par la violation des articles 13 (Comportement offensant et violation des principes du fair-play) et 14 (Incorrection de joueurs et officiels) du Code disciplinaire de la FIFA.
« La sanction imposée est liée au huitième de finale de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA qui a opposé le Brésil au Cameroun à Bogotá (Colombie), le 11 septembre 2024. L’interdiction prononcée à l’encontre de M. Eto’o l’empêchera d’assister aux matches de football masculin et féminin impliquant des équipes représentatives de la FECAFOOT, dans toutes les catégories ou groupes d’âge. La décision a été notifiée à M. Eto’o aujourd’hui, date à laquelle l’interdiction est entrée en vigueur», peut-on lire sur le site de la FIFA.
La FIFA, par cette décision, réaffirme son engagement à faire respecter les règles du fair-play et le bon comportement des officiels dans le cadre des compétitions internationales. Il reste à voir comment la FECAFOOT réagira à cette sanction, et si elle aura des répercussions sur le leadership d’Eto’o au sein de la fédération camerounaise.
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