Contrairement aux autres fois, le parti force cauris pour un Bénin émergent (FCBE) était mercredi13 Mars 2024 à la même table que le parti LD et les autres forces de l’opposition dans une union sacrée contre ce qu’ils ont appelé une énième forfaiture en préparation par le pouvoir dit de la rupture.
Une coaltion de l’opposition a tenu mercredi une conférence de presse pour dénoncer le nouveau code électoral adopté par les députés dans la nuit du 5 au 6 Mars 2024. Cette fois ci, le parti de Paul Hounkpè accusé à tort ou à raison de ne pas être un parti politique de l’opposition, a été associé à cette union de l’opposition au régime de la rupture.
Dans son intervention, le représentant du parti FCBE, l’ancien ministre Alain Adihou n’a pas manqué de rappeler que leur parti a été toujours tassé de ne pas être de l’opposition.
« Nous ne sommes un parti de l’opposition. Quand le code a été voté, nous avions fait une déclaration. À la fin de la déclaration le parti FCBE a fait un appel à toutes les forces politiques qui ne se retrouvent pas dans ce qui se passe. Et quand nous avons eu l’invitation du parti Les Démocrates, nous avons dit, l’heure de la libération a sonné« , a déclaré le parti FCBE..
« Quand ils nous ont vu ensemble, ils ont peur. Dans des temps difficiles, le peuple décide, et ce que vous voyez, c’est le peuple qui a décidé« , a poursuivi Alain Adihou.
Selon lui, si le code est validé par la cour constitutionnelle, s’ils pensent exclure l’opposition, « nous allons faire un accord de gouvernance avec Les Démocrates pour que même s’ils arrivent à mettre la main sur un ou deux députés des démocrates, nous allons faire un accord de gouvernance avec eux pour renverser le pouvoir en place«
A croire Alain Adihou, le parti FCBE , LD et les autres partis politiques de l’opposition à savoir NFN, MPL, GSR, sont tous des partis frères.
Il importe néanmoins de souligner que depuis 2016, l’opposition au régime de la rupture n’a jamais réussi à parler le même langage et à mener ensemble une lutte pour l’intérêt général parce que chacun était accroché à l’intérêt personnel et à son agenda privé.
Pourra-t-elle cette fois ci mettre l’intérêt général au dessus des intérêts particuliers afin de mener des luttes communes contre le pouvoir en place ? Le temps nous édifiera…