Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le président nigérien, Mohamed Bazoum, a mis en garde les autorités maliennes contre toute tentative de prolongement de la date de l’élection présidentielle prévue pour le 27 février 2022.
Très réactif à l’actualité politique malienne ces derniers mois, le président nigérien Mohamed Bazoum, est revenu sur l’impasse politique du pays voisin et abordé l’épineux sujet de la date prévue pour la présidentielle. Dans les colonnes de nos confrères de Jeune Afrique, le dirigeant nigérien a déclaré que les autorités maliennes ont intérêt à écouter la CEDEAO qui exige la tenue de l’élection présidentielle le 27 février prochain.
Toute tentative visant à prolonger la durée des militaires au pouvoir ne peut être tolérée, avertit Mohamed Bazoum qui a multiplié ces derniers mois ses sorties aux attaques acerbes à l’encontre des autorités de la transition politique du Mali. En mission diplomatique au Mali, la délégation de l’ONU vient de quitter Bamako, donnant un court délai sur la préparation des élections présidentielles au Mali.
Selon les propos de l’ambassadeur du Niger, auprès de l’ONU: « la délégation onusienne ne s’oppose pas sur le report des élections présidentielles au Mali mais insiste sur le fait que la transition ne puisse pas prolongée pour empêcher le peuple malien de choisir librement leurs dirigeants« . rapporte AFP qui cite une source sécuritaire.