Après Khartoum, le Samedi dernier, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi, poursuit sa tournée africaine sur l’Éthiopie. Le médiateur dans la crise qui oppose l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan autour du grand barrage de la renaissance entrepris par Addis-Abeba sur Nil, est arrivé en milieu de nuit, ce mardi, en Éthiopie.
Pour trouver une « solution à l’africaine aux problèmes entre Africains », le Président de la République Démocratique du Congo et président en exercice de l’Union africaine (UA), Félix-Antoine Tshisekedi, a entamé, ce samedi 8 mai, une tournée africaine auprès de ses homologues du Soudan, d’Égypte et d’Ethiopie, concernés par le barrage de la Renaissance construit par l’Éthiopie sur le Nil bleu. Après avoir inauguré le pont Kazungula (Zambie-Botswana), symbole de l’intégration régionale, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé, en milieu de nuit, ce mardi, à Addis-Abeba en Éthiopie.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a évoqué sur son compte Twitter officiel les récents développements liés aux négociations sur le barrage de la Grande Renaissance éthiopienne entre l’Égypte et le Soudan, et a affirmé que son pays restait engagé dans les négociations menées par l’Union africaine. « J’ai le plaisir d’accueillir le président Felix Tshisekedi @FelixUdps en #Éthiopie. J’apprécie grandement le rôle positif qu’il joue dans l’obtention de résultats positifs dans les négociations #GERD. L’#Éthiopie reste engagée dans le processus mené par l’#AU pour un accord qui fonctionne pour tous », a-t-il écrit.
Pleased to welcome President Felix Tshisekedi @FelixUdps to #Ethiopia. I greatly appreciate the positive role he is playing in bringing about positive outcomes in #GERD negotiations. #Ethiopia remains committed to the #AU led process for an agreement that works for all. pic.twitter.com/sumNPxbJ6m
— Abiy Ahmed Ali ?? (@AbiyAhmedAli) May 11, 2021
Le président Tshisekedi sera reçu durant la journée par la présidente de la République Fédérale Éthiopienne, Saleh-Work Zewdie, et le premier ministre Abiy Ahmed en présence des ministres et autres experts éthiopiens, directement concernés par cette question. Pendant toutes ces rencontres, le président de l’Union Africaine, en sa qualité de facilitateur dans ce dossier, fait le plaidoyer pour une solution juste et concertée, prenant en compte les intérêts de toutes les parties.
Présenté comme le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique, le Barrage de Renaissance fait l’objet de quelques controverses entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie, son concepteur. La réunion tripartite de Kinshasa, organisée en début avril de cette année, sous le leadership du Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a permis le maintien du dialogue entre les 3 voisins, mais sans aucune avancée.