Au Bénin, les responsables du parti « Les Démocrates » sont encore montés au créneau ce jeudi 3 mars 2022, jour de l’anniversaire de l’arrestation pour exiger sa libération.
Les démocrates ne démordent pas. Madame Reckya Madougou, la candidate recallée de leur parti à la dernière élection présidentielle n’est pas une terroriste et mérite de recouvrir sa liberté. C’est l’appel qu’ils ont encore lancé ce Jeudi 3 mars 2022 à l’endroit des autorités du pays. Cela fait en effet un an, quand l’ancien ministre de la justice de Boni Yayi a été arrêtée sur le pont de Porto Novo au retour d’un meeting politique avec certaines personnalités politiques de l’opposition.
Dans leur déclaration, les démocrates rejettent à nouveau en bloc les accusations portées contre leur candidate et exige sa libération. A les croire, les vrais terroristes sont aux portes du Bénin et le pays a besoin de tous ses enfants pour mener la lutte contre eux.
L’ancien premier vice-président de l’assemblée nationale demande aux nouvelles autorités du pays, de travailler à la restauration d’un climat de paix dans le pays à travers un dialogue ouvert, crédible et sincère.
Les exigences des démocrates…
La libération de leur camarade politique n’est pas la seule exigence des démocrates. Ils profitent de cette sortie pour exiger la libération sans condition de tous « les détenus politiques ; le retour sans condition des exilés politiques ; la fin de la clandestinité pour ceux qui y sont contraints ».
Faut-il le rappeler, arrêtée le 03 Mars 2021, Reckya Madougou a été condamnée par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à 20 ans de prison ferme.
Une condamnation dont elle a refusé de faire appel. Selon l’un de ses avocats, Me Renaud Agbodjo, Reckya Madougou a été condamnée sur des bases politiques et c’est seulement par la voie politique qu’elle pourra recouvrir sa liberté pour rejoindre ses enfants dont elle fut séparée.