Une délégation de la Commission électorale nationale autonome (CENA) du Bénin est en visite à Pretoria, en Afrique du Sud, du 20 au 27 janvier 2025.
Ce séjour vise à renforcer les capacités des responsables béninois en matière d’organisation électorale en s’inspirant des pratiques de la Commission électorale indépendante sud-africaine (IEC). Cette initiative s’inscrit dans le cadre des préparatifs des élections générales de 2026 au Bénin.
Au cours de cette visite, la délégation béninoise a eu l’occasion d’approfondir plusieurs thématiques essentielles liées au processus électoral. Ces échanges ont porté sur des aspects variés, allant du cadre constitutionnel et juridique à la gestion des risques, en passant par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), la logistique électorale, l’éducation civique et la gestion des connaissances.
Sy Mamabolo, directeur général des élections en Afrique du Sud, a présenté les bases du système électoral sud-africain, mettant en lumière des approches innovantes et éprouvées dans l’organisation des scrutins.
Les échanges ont également permis une comparaison des méthodes et des stratégies adoptées par les deux commissions électorales, avec une attention particulière portée aux spécificités légales et institutionnelles propres à chaque pays.
Les discussions ont ainsi illustré les similarités et les différences dans la délimitation géographique, l’inscription des électeurs et l’observation électorale, tout en offrant des perspectives d’amélioration pour la CENA.
Cette visite fait suite à un échange similaire mené en 2024 avec la Commission électorale du Nigeria et s’inscrit dans un processus continu de renforcement des capacités de la CENA. L’objectif est d’assurer une organisation transparente, efficace et crédible des élections générales de 2026 au Bénin.
Mosotho Moepya, président de la Commission électorale indépendante sud-africaine, a salué cette coopération, soulignant son importance pour le partage des bonnes pratiques électorales sur le continent africain. Cette collaboration marque une étape cruciale dans l’adoption de normes et d’approches communes pour des processus électoraux renforcés à l’échelle régionale.