Les bureaux de vote ont fermé à 18h, en Allemagne, ce dimanche 26 septembre. Selon les toutes premières estimations, les sociaux-démocrates du SPD emmenés par Olaf Scholz se placent de peu en tête devant l’union conservatrice CDU-CSU menée par Armin Laschet.
Quelque 60 millions d’Allemands étaient appelés aux urnes ce dimanche pour les élections législatives. Selon les premières projections, les sociaux-démocrates du SPD emmenés par Olaf Scholz se placent de peu en tête devant l’union conservatrice CDU-CSU menée par Armin Laschet. Mais les conservateurs de la chancelière Angela Merkel entendent malgré tout leur disputer la formation du prochain gouvernement.
Les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) devraient remporter 25 % des voix et environ 200 sièges au Parlement, selon les premiers sondages effectués par la chaîne publique ARD. Les sociaux-démocrates étaient également en passe de remporter 25 % des voix et 197 sièges au Bundestag, selon les premiers sondages de sortie des urnes.
Les Verts, écologistes, devraient faire une percée historique en remportant 15 % des voix, devenant ainsi le troisième groupe politique du Parlement. L’Alternative pour l’Allemagne (AfD), un parti d’extrême droite, et les Libéraux démocrates (FDP) ont tous deux obtenu 11 % des voix. Le parti de gauche anticapitaliste aurait quant à lui obtenu 5 % des voix.
Armin Laschet, du parti chrétien-démocrate, et Olaf Scholz, du parti social-démocrate, sont les deux principaux candidats à la succession d’Angela Merkel au poste de chancelier, alors que celle-ci s’apprête à quitter ses fonctions après 16 ans à la tête du pays. Le chancelier allemand est élu indirectement, les électeurs choisissant les nouveaux membres du Parlement, qui élisent ensuite le nouveau chancelier à l’issue d’un vote. Si le parti gagnant obtient la majorité au Parlement ou parvient à former un gouvernement de coalition avec la majorité absolue, son candidat devient généralement le nouveau chancelier du pays.