Après plusieurs semaines de discussions internes, le Parti social-démocrate allemand (SPD) a annoncé lundi la désignation du chancelier Olaf Scholz comme candidat pour les élections anticipées prévues l’année prochaine. Cette décision a été officialisée lors d’une conférence de presse en présence de M. Scholz et des co-dirigeants du SPD, Lars Klingbeil et Saskia Esken.
Malgré des pressions internes pour qu’il renonce à briguer un nouveau mandat, M. Scholz a finalement obtenu le soutien de son parti. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, qui jouit actuellement d’une forte popularité selon l’institut INSA, a déclaré dans une vidéo publiée la semaine dernière qu’il ne se présentait pas, laissant ainsi la voie libre à M. Scholz.
Cependant, la situation reste compliquée pour le SPD. Selon un sondage Forsa publié le 19 novembre, le parti accuse un net retard face au bloc d’opposition. L’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU) dominent les intentions de vote avec 33% de soutien, contre seulement 15% pour le SPD.
Par ailleurs, le chancelier Scholz devra faire face à un vote de confiance au Bundestag le 16 décembre, avant les élections fédérales anticipées prévues pour le 23 février 2025.