L‘Institut de Formation Sociale, Économique et Civique (INFOSEC) n’existe plus. Sa dissolution a été prononcée le mercredi 12 Janvier 2022 en conseil des ministres. Cette dissolution est l’aboutissement d’une longue procédure qui a connu son épilogue le mercredi dernier. Face aux professionnels des médias ce vendredi 14 Janvier, Wilfried Léandre Houngbédji, secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement a levé un coin de voile sur le sort qui sera réservé aux travailleurs de la structure.
La dissolution de l’ Institut de Formation Sociale, Économique et Civique (INFOSEC) est actée par le gouvernement du président Patrice Talon en conseil des ministres du mercredi 12 janvier 2022. La dissolution de la structure est l’aboutissement d’une procédure lancée il y a quelques mois. Un liquidateur sera choisi les jours à venir pour la gestion courant jusqu’à l’aboutissement total du processus.
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Mais pour l’heure, ce qui préoccupe, c’est le sort des travailleurs de la structure qui a été dissoute. Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji a donné des clarifications sur le sujet lors de sa rencontre de ce vendredi 14 janvier 2022 avec les journalistes des médias en ligne.
La dissolution de l’infosec à croire les explications de l’ancien journaliste est une réponse à la démarche du gouvernement d’optimiser les ressources de l’Etat. Selon lui, il y a plusieurs services qui sont logés dans des ministères ou dans des directions mais qui, dans la pratique n’ont plus leur raison d’être soit parcequ’ils ne sont plus adaptés, soit d’autres structures ont été mises en place et jouent pleinement leur rôle. L’infosec fait partie de ces services.
« …Donc dans un souci d’optimisation et de rationalisation de ressources, le gouvernement a décidé de clôturer telle ou telle structure et l’infosec s’est retrouvé dans le lot« , a fait savoir le porte parole du gouvernement.
Les travailleurs de l’infosec ne seront pas abandonnés à leur sort
Dans la procédure de dissolution de l‘Institut de Formation Sociale, Économique et Civique (INFOSEC), le volet social n’est pas oublié. C’est du moins l’assurance donnée ce vendredi par le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji.
A le croire, les droits de ceux qui travaillaient dans la structure sera payé. Dans son explication, Léandre Wilfried Houngbédji a fait savoir que toutes les fois que le gouvernement de la rupture fait l’option de clôturer le compte d’une structure, il paie toujours le droit de ceux qui y travaillent.
Aussi, si les employés de l’infosec sont des fonctionnaires de l’Etat, précise-t-il, ils retourneront dans d’autres ministères. Mais s’ils sont des conventionnés, leur droit leur sera intégralement payé, rassure le porte parole du gouvernement.