Le règlement du différend frontalier entre la République du Bénin et la République du Niger a abouti à un accord rendu par la Cour internationale de Justice en 2005. En conseil des ministres Mercredi 25 janvier, le gouvernement de Patrice Talon a approuvé le texte du projet d’accord et l’a transmis à l’Assemblée nationale pour sa ratification.
Le gouvernement du président Patrice Talon a pris la résolution de mettre en place l’accord relatif au différend frontalier entre le Bénin et le Niger, qui a été rendu par la Cour internationale de Justice en 2005. Selon le rapport du Conseil des ministres, le Bénin étendra sa souveraineté sur les neuf îles situées entre la frontière définie et la rive sud du fleuve Niger, soit une superficie de 1100 km².
Dans le contenu du compte rendu du conseil des ministres, il est rappelé que les travaux de démarcation de la frontière avaient commencé en 2008 et s’étaient poursuivis jusqu’en 2022. Le gouvernement a donc approuvé le texte du projet d’accord et l’a transmis à l’Assemblée nationale pour sa ratification.
Une séance d’information pour les députés est prévue afin qu’ils puissent bien comprendre le dossier. Des dispositions seront également prises pour la viabilisation et la sécurisation des localités situées le long de la frontière, en concertation avec les autorités nigériennes, précise le compte rendu du conseil des ministres.
Pour marquer la présence de l’État sur les 9 îles rétrocédées au Bénin ainsi que dans les localités environnantes, des infrastructures sociocommunautaires et de sécurité seront également construites.