Le décès de la journaliste ivoirienne, à la retraite, Awa Ehoura, décédée des suites d’une longue maladie, continue d’attrister la toile. L’un de ses proches collaborateurs débite ses vérités, dénonçant ce qu’elle dit être « l’hypocrisie » entourant le joli éventail de réactions après sa mort.
Awa Ehoura est décédée il y a quelques jours, laissant derrière elle un grand vide et plusieurs polémiques sur les conditions et circonstances réelles de son décès. De nombreuses réponses sur la toile affirment qu’elle a été victime d’injustice et n’a reçu aucun soutien des autorités malgré son état.
Cette personnalité ivoirienne, très proche d’Awa Ehoura, en a fait la révélation sur sa page officielle Tenin-Tenin. C’est une blogueuse qui couvre tous les sujets brûlants de notre société. Pour Tenin, la mort de la journaliste Awa Ehoura pouvait être évitée et c’est hypocrite de venir pleurer un cadavre.
Les regrets face un cadavre n’ont plus de sens.Les compassions face au cadavre de quelqu’un, pour qui il aurait fallu avoir de la compassion de son vivant, n’ont plus de sens..Place aux défilés des charognards. Chacun ira de son commentaire. Mais la vérité est entre dieu, nous les vrais et toi-même. Doux repos belle. âme… Je ne peux que dire ta mort est une délivrance de ce monde d’hypocrite..Va en paix mum awa ehoura ! » Affirme-t-elle.
Steve Beko, analyste du PPA-CI, donne son avis sur la question, confirmant qu’elle a reçu le soutien du parti politique auquel elle a adhéré et qu’elle a fait de son mieux.
« Personne ne réussira à complexer les partisans du président Laurent GBAGBO suite au décès de Awa Ehoura. De 2011 à début 2012, la dame était dans la misère totale du fait du gel de ses avoirs et de son renvoi de la RTI. Les partisans du président GBAGBO se sont mobilisés. Nous avons réuni des vivres, de l’argent et surtout des médicaments sur au moins un an.
C’est suite à nos dénonciations que ses comptes bancaires « vidés » ont été dégelés. Par la suite, sa famille nous a informées via sa sÅ“ur qu’elle n’avait plus besoin d’aide, mais seulement de réconfort moral, car elle était désormais prise en charge par la présidence de la République. Nous avons respecté la volonté de la famille. Certains d’entre nous – comme moi – ont néanmoins maintenu le contact, prenant des nouvelles de temps en temps quand cela était possible.
Awa Ehoura est aujourd’hui décédée. Je garde d’elle l’image d’une grande dame, digne et amoureuse de son métier. Que son âme repose en paix et condoléances à sa famille. Évitons les polémiques inutiles. » Déclare Steve Beko sur sa page Facebook.