A la faveur d’une émission diffusée le vendredi 21 Avril dernier sur la télévision nationale, le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji a reprécisé sa pensée sur la traque éventuelle de parents de cybercriminels.
Lors de sa rencontre hebdomadaire avec les professionnels des médias, le responsable de la communication gouvernementale, Léandre Wilfried Houngbédji a évoqué la responsabilité éventuelle de certains parents dans les activités de cyber arnaque de leurs enfants. Mais la pensée du porte parole du gouvernement a été vite travestie et d’aucuns ont lancé dans l’opinion qu’une traque sera lancée contre les parents des cybercriminels.
A la faveur d’une émission spéciale réalisée par l’ORTB sur la cybercriminalité, Léandre Wilfrid Houngbédji a reprécisé sa pensée. « On n’a pas dit que la lutte sera étendue aux parents. Si un parent sait que son enfant est dans une activité illicite, criminelle et qu’il ne dénonce pas, c’est un complice. S’il bénéficie du produit de cette activité criminelle, c’est du recel et donc en tant que complice ou receleur, il y a des sanctions que la loi a prévues dans ces cas-là« , a nuancé le porte parole du gouvernement.
Pour l’ancien journaliste, il est du domaine de la loi que les complices d’un acte criminel soient également poursuivis et sanctionnés. Pour Wilfried Houngbédji, il s’agit bien des parents qui sont complices de l’activité criminelle de leur enfant. Il ne s’agit donc pas simplement d’être parent d’un cybercriminel pour être poursuivi. « Si vos parents sont vos complices, il faut qu’ils répondent aussi de leur forfait devant la loi« , a clarifié Wilfried Houngbédji en réaction aux commentaires suscités par les propos qu’il a tenu devant des professionnels des médias.
Ainsi, le gouvernement n’a jamais annoncé une traque contre les parents des cybercriminels. Mais si un parent se fait complice de son enfant ou bien qu’étant informé de l’activité illicite de son enfant, jouit néanmoins des fruits de cette activité.