Parmi les 150 000 ressortissants éthiopiens légalement enregistrés au Liban, seuls 125 ont pu être rapatriés jusqu’à présent, l’Éthiopie invoquant des difficultés liées aux conditions de séjour de certains de ses citoyens.
Alors que d’autres nations africaines organisent des vols pour évacuer leurs citoyens, l’Éthiopie se heurte à de nombreux obstacles pour rapatrier le reste de ses ressortissants dans ce pays du Moyen-Orient en proie à des conflits. Le gouvernement éthiopien a récemment annoncé avoir ramené plus d’une centaine de ressortissants, même si la situation sur place continue de se détériorer sous les bombardements et l’offensive terrestre israélienne contre le Hezbollah.
Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a précisé que le conflit entre Israël et le Hezbollah perturbe les vols, compliquant davantage le rapatriement. Mardi, le porte-parole Nebiyat Getachew a déclaré que le nombre d’Éthiopiens font face à des défis majeurs dans ce processus, la plupart étant employés au Liban sous des lois strictes en matière de résidence. Ces réglementations entraînent souvent des amendes pour les travailleurs dont les visas ont expiré ou qui n’ont pas de résidence légale, compliquant ainsi leur retour.
Malgré ces difficultés, le porte-parole a informé le rapatriement réussi de 125 Éthiopiens en situation difficile au Liban. « Malgré tous les défis au Liban, nous faisons tout pour rapatrier nos ressortissants », a-t-il affirmé.
Pour rappel, le ministère avait précédemment indiqué avoir rapatrié 51 Éthiopiens à Addis-Abeba, où ils ont été accueillis par des officiels. Depuis, des efforts sont en cours pour ramener d’autres citoyens.