Trois semaines après une tentative de putsch avortée selon les autorités congolaises, 53 personnes sont appelées à comparaître devant le Tribunal de garnison de Kinshasa-Gombe.
Accusées d’avoir participé, directement ou indirectement, à cette mystérieuse attaque contre le palais de la Nation et la résidence de Vital Kamerhe, actuel président du Parlement, ces 53 individus font face à des charges d’« attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme ».
Parmi les inculpés, rapportent les médias, se trouvent le fils de Christian Malanga, chef du commando tué durant l’assaut, ainsi que des étrangers, dont les Américains Benjamin Zalman Polun et Taylor Thomson. De plus, Jean-Jacques Wondo, belgo-congolais et expert militaire collaborant avec l’Agence nationale de renseignements, est également parmi les accusés, soupçonné d’avoir fourni un moyen de transport à Christian Malanga.
Pour rappel, le dimanche 19 mai, des dizaines d’hommes armés avaient attaqué la résidence de Vital Kamerhe, alors ministre et désormais président de l’Assemblée nationale, avant de prendre d’assaut le palais de la Nation.