La France a annoncé ce jeudi, la fin de son opération d’évacutaion au Niger. Au total, l’Hexagone affirme avoir évacué « 1 079 personnes : 577 ressortissants français et ayants droit, et de très nombreuses autres nationalités », dont des Béninois.
Mardi 1ier août, la France a lancé une opération d’évacuation volontaire de ses ressortissants ouverte à ceux d’autres pays, au Niger. L’opération fait suite au coup d’État survenu à Niamey le 26 juillet et à des « violences » lors d’une manifestation devant l’ambassade de la France à Niamey, le 30 juillet.
Ce jeudi, le Ministère francais des Affaires Etrangères, a annoncé la fin de cette opération d’évacuation: « les opérations d’évacuation sont maintenant terminées. La France a procédé à l’évacuation de 1079 personnes : 577 ressortissants français et ayants-droits, et de très nombreuses autres nationalités ».
Au nombre des 1079 personnes évacuées figurent, Béninois, Botswanais, Camerounais, Cap-Verdiens, Congolais, Éthiopiens, Gabonais, Ghanéens, Guinéens, Ivoiriens, Malgaches, Maliens, Marocains, Mauritaniens, Nigérians, Sénégalais, Togolais et Tunisiens, entre autres.
Selon RFI, cinq avions au total ont été affrétés par l’armée française depuis mardi dans le cadre de cette opération d’évacuation qui s’est déroulée sur la base du volontariat.
Pour rappel, ce jeudi 3 août marque le 63e anniversaire de l’indépendance du Niger. Mais la fête nationale, célébrée à l’accoutumée, reste incertaine, alors qu’à Niamey, les partisans pro-putschistes ont annoncé une manifestation et demandent toujours le départ de l’armée française.
La CEDEAO qui a condamné le renversement du régime de Mohamed Bazoum, a fixé un ultimatum d’une semaine aux putschistes pour rétablir l’ordre constitutionnel, sans quoi, d’autres options y compris l’usage de la force, pourraient être utilisées pour sauver le soldat Bazoum qui est toujours retenu par les éléments de la garde présidentielle.