L’occupation anarchique des voies publiques et autres terres pleins-centraux pour l’organisation des manifestations festives et autres cérémonies est interdite. Pour aider ses administrés dans l’organisation de leurs événements, le maire de Cotonou a aménagé dans chaque arrondissement des espaces.
Pour éviter la dégradation par les citoyens des ouvrages publics réalisés à grands frais par l’Etat et pour permettre la libre circulation des personnes, la municipalité de Cotonou soutenue par le gouvernement a interdit l’organisation de toute manifestation festive sur les espaces publics et autres terres pleins-centraux.
Les espaces concernés par l’interdiction sont les espaces publics, les voies de passage, les rues aménagées. Ces espaces selon le conseil communal de Cotonou sont destinés à la libre circulation des personnes et des biens et appartiennent à toutes les populations et usagers de Cotonou.
Les alternatives à l’interdiction
Après l’interdiction de l’occupation des espaces publics pour les manifestations festives, le maire Luc Atrokpo a prévu dans le budget 2022 de la mairie, un fonds pour l’aménagement dans chaque arrondissement, un espace pouvant recueillir ces manifestations festives.
Pour une première opération, cinq arrondissements ont été choisis. Il s’agit précisément du troisième, huitième, neuvième, douzième et treizième arrondissement. Les salles de fête ou site retenus dans ces arrondissements seront aménagés pour accueillir les manifestations festives.
L’initiative sera progressivement étendue vers les autres arrondissements de Cotonou. Ainsi, toute occupation de la voie publique pour les terres pleins centraux pour des manifestations festives est passible de sanction.