Depuis quelques jours, une rumeur circule sur les réseaux sociaux, affirmant que l’artiste Ossouhou Patrick, alias Pat Sacko, lead vocal du groupe zouglou Espoir 2000, aurait été convoqué par la brigade de recherche.
Cette rumeur a été alimentée par le cyber-activiste ivoirien Johnny Patcheco, installé en Finlande, qui prétend que cette convocation serait liée à la chanson « Ça balance », tirée de l’album Tableau blanc, sorti le 7 décembre. Selon lui, ce morceau, fortement critique du régime du président Alassane Ouattara, aurait provoqué la colère des autorités et entraîné une intervention policière contre l’artiste.
Face à la rapidité de la propagation de cette information, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a réagi rapidement pour rectifier les faits. Dans une publication sur Meta, elle a formellement démenti ces accusations, qualifiant cette rumeur de « fake news ». Suite à ce démenti, Yacouba Doumbia, un communicant proche du gouvernement, a réagi avec ironie, en déclaré que « si la police a convoqué Pat Sacko, c’est qu’il est son frère, puisque ce dernier gère la section des enquêtes », ajoutant que « Pat Sacko n’a pas été convoqué. »
L’artiste, surpris par l’ampleur de la situation, a pris la parole pour mettre fin à la spéculation. « Je suis ici pour mettre fin à une rumeur qui a pris de l’ampleur. Je n’ai été menacé par personne, il n’y a rien de tout ça, et cette rumeur doit cesser », a-t-il déclaré. Il en a profité pour exprimer sa gratitude envers le Préfet d’Abidjan et le directeur général de la police nationale pour leur soutien lors des obsèques de son binôme.