Les combats entre les deux généraux rivaux qui cherchent à prendre le pouvoir au Soudan ont déjà coûté la vie à plus de 180 personnes et ont blessé 1 800 autres, selon le chef de la mission de l’ONU dans le pays, Volker Perthes. La situation demeure instable, rendant difficile toute évaluation précise de l’évolution des événements.
Les affrontements entre les forces du général Abdel Fattah al-Burhane et celles du général Mohamed Hamdan Dagalo ont éclaté le samedi 15 avril, dans la capitale soudanaise, Khartoum. Les deux hommes se disputent le pouvoir depuis la destitution en 2019 du président Omar al-Bachir. Depuis, le Soudan est dirigé par un conseil militaire de transition, qui s’est engagé à organiser des élections démocratiques, mais dont la gestion est régulièrement contestée par les forces civiles.
Le bilan actuel des violences est extrêmement préoccupant, avec un nombre élevé de victimes et une situation qui reste très volatile. L’ONU suit de près la situation et appelle toutes les parties impliquées à mettre fin immédiatement aux hostilités et à s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre les différends politiques.
La situation au Soudan est à surveiller de près, alors que les combats continuent de faire des victimes. « La situation est très changeante. Il est difficile d’évaluer dans quel sens l’équilibre évolue », a déclaré à la presse, depuis Khartoum, le chef de la mission de l’ONU au Soudan, Volker Perthes, le lundi 17 avril 2023.
L’ONU appelle à un arrêt immédiat des violences et à une résolution pacifique des tensions politiques dans le pays. Les autorités soudanaises doivent également veiller à protéger les civils et garantir leur sécurité. Lundi, le président Tchadien Mahamat Idriss Déby a appelé au calme et au dialogue pour une solution pacifique à la crise soudanaise.