Plusieurs centaines de personnes sont encore portées disparues au Chili, où des dizaines d’incendies ont frappé le pays. « C’est la plus grande tragédie que nous ayons connue depuis le tremblement de terre de 2010 », a déclaré le président chilien, Gabriel Boric, dimanche.
C’est une catastrophe sans précédent dans la région. Au moins 99 personnes ont été tuées dans des incendies de forêt qui ravagent depuis plusieurs jours le centre et le sud du Chili, la tragédie la plus meurtrière de la dernière décennie dans le pays, et dont le bilan risque encore de s’alourdir.
Des quartiers d’habitations entiers dévastés, des voitures calcinées, près de 26.000 hectares réduits en cendre… Pour la troisième journée consécutive, quelque 1.400 pompiers et 1.300 militaires et volontaires continuaient de lutter contre des dizaines d’incendies dans le centre et le sud du pays, selon le Service national de prévention et de réponse aux catastrophes (Senapred).
Les conditions météorologiques des dernières heures semblent plus favorables, a déclaré la ministre de l’Intérieur Carolina Toha, décrivant un phénomène typique de la côte pacifique qui produit beaucoup de nuages, une forte humidité et donc des températures plus basses. «Les conditions actuelles sont plus propices à la prise en charge des victimes et à la maîtrise des incendies», a-t-elle ajouté.
Depuis le palais de La Moneda à Santiago, le président Gabriel Boric, qui avait survolé le sinistre en hélicoptère, a annoncé que le nombre de victimes allait « augmenter »Â étant donné la « dimension »Â que prend « la tragédie », qui a également ravagé 43.000 hectares de forêt, notamment sur la côte pacifique.
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— BBC Weather (@bbcweather) February 3, 2024
Nightmarish scenes over Valparaiso as fires rage close to the city.
Matt pic.twitter.com/1gHguTvPv9