La réponse du gouvernement de la rupture pour atténuer la souffrance des populations face à la cherté des produits de grandes consommations semble inefficace. Sur le terrain, les produits de premières nécessités ne cessent d’augmenter de prix. C’est le cas de l’huile végétale qui est passée aujourd’hui à 1400 francs le litre.
Le gouvernement de la rupture a encore fort à faire pour contrôler sur le terrain les coûts des produits de grandes consommations. Depuis la décision du conseil des ministres du 23 Mars dernier, rien n’a véritablement changé sur le terrain au niveau des prix des produits de grandes consommations.
Le prix de cession actuel du litre de l’huile végétale est assez évocateur de la résistance des coûts sur le terrain face aux prix fixés par le gouvernement en conseil des ministres. En effet, de 1100 francs, le litre de l’huile végétale est aujourd’hui cédé à 1400 francs le litre au niveau de la plupart des revendeurs.
Des changements de prix qui amènent à s’interroger sur l’efficacité des mesures gouvernementales ou du moins des instruments de contrôle sur le terrain mis en place.
Les prix du gouvernement ne sont respectés nulle part…
Le constat de l’inefficacité des mesures du gouvernement est déjà fait par le président du parti Mouvement populaire de Libération (MPL), Expérience Tébé qui est descendu sur le marché pour vérifier l’effet des mesures sociales du gouvernement.
Des témoignages et observations de terrain, Expérience Tébé était arrivé à la conclusion que « les prix fixés par le gouvernement ne sont respectés nulle part ».
« C’est le cÅ“ur plein d’amertume que nous constatons que les mesures sociales prises par le gouvernement lors du conseil des ministres du 23 Mars pour certains prix n’ont encore aucun effet sur les paisibles populations« , s’est désolé Expérience Tébé après avoir écouté les bonnes dames des marchés », avait-il partagé lors à une descente de terrain le 27 Avril.
Après ce constat de terrain, le président du MPL a invité le gouvernement à de nouvelles mesures urgentes, plus sérieuses et plus hardies pour soulager le panier de la ménagère. Mais visiblement, les choses vont chaque jour de mal en pis.