Les critiques suscitées par la tournée gouvernementale d’explication sur la cherté de la vie ne décourage pas le gouvernement. Au contraire, son porte parole, Léandre Wilfried Houngbédji pense qu’il s’agit même d’une expérience à renouveler chaque année.
La cherté de la vie et la flambée des prix des produits de premières nécessités ont fait sortir les membres du gouvernement du président Patrice Talon de leur bureau. Pendant plusieurs jours, ils ont sillonné le pays pour expliquer aux populations les causes de la cherté de la vie et les mesures prises par le gouvernement pour juguler un temps soi peu la crise.
La tournée gouvernementale a suscité moult réactions et commentaires. Mais le gouvernement ne se laisse pas ébranler par ces commentaires. Revenant sur cette tournée en marge de son traditionnel point de presse de restitution du compte rendu du conseil des ministres, Léandre Wilfried Houngbédji a fait savoir que la démarche du gouvernement est une démarche scientifique et non une ballade de santé comme l’ont indiqué certains adversaires politiques.
Selon lui, il ne s’agissait pas pour les membres du gouvernement d’aller se défouler à l’intérieur du pays. Mais il s’agit, précise-t-il d’une démarche respectueuse vis à vis des populations.
L’espoir à rééditer chaque année
L’intérêt de cette tournée gouvernementale aux dires du secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, c’est qu’elle a permis au gouvernement de recueillir les préoccupations des populations.
Selon Léandre Wilfried Houngbédji, la démarche a permis aux gouvernement de recueillir en quelques jours plus de 1000 préoccupations et doléances des populations. Pour lui, 1000 doléances en quelques jours est un indicateur du sérieux de la démarche du gouvernement.
Et compte tenu de l’importance de cette démarche, Léandre Wilfried Houngbédji estime qu’il serait utile que cette initiative soit répétée chaque année. « Chaque année, cette descente au cÅ“ur du pays près de nos concitoyens devrait se tenir pour partager avec eux, les actions du gouvernement, les résultats, recueillir les préoccupations », a-t-il conclu.