Il est encore possible de mettre fin par la diplomatie au coup d’État au Niger, a déclaré un porte-parole de la diplomatie américaine à Washington.
«C’est encore possible. Nous pensons que la junte doit se retirer et permettre au président (Mohamed) Bazoum de reprendre ses fonctions», a dit à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d’État. L’utilisation de la force est une solution «de dernier recours» pour la Cédéao, a relevé Matthew Miller, ajoutant que les États-Unis étaient «concentrés à trouver une solution diplomatique.»
Matthew Miller a également critiqué l’envoi d’une délégation officielle conjointe à Niamey par le Mali et le Burkina Faso, deux pays aussi gouvernés par des militaires. «Si nous pensions qu’ils envoyaient des émissaires pour tenter de rétablir les autorités démocratiques et l’ordre constitutionnel, nous verrions cela comme quelque chose d’utile, mais je doute fortement que ce soit le cas», a déclaré le responsable aux journalistes.
La diplomatie est le «moyen préférable» pour résoudre la crise provoquée par le coup d’Etat au Niger, a affirmé lundi le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken dans une interview à Radio France Internationale (RFI). «Il est certain que la diplomatie est le moyen préférable pour résoudre cette situation. C’est la démarche de la Cedeao, c’est notre démarche et nous soutenons les efforts de la Cedeao pour rétablir l’ordre constitutionnel», a-t-il déclaré, se référant à la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest.