Le projet de résolution américaine qui insiste sur la « nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable » en lien avec la libération des otages, a recueilli 11 voix « pour », trois voix « contre », dont celles de la Russie et de la Chine, et une abstention.
Un nouvel échec pour le Conseil de sécurité, une fois de plus paralysé par le bras de fer diplomatique entre les grandes puissances. Le Conseil de sécurité de l’ONU a rejeté, ce vendredi 22 mars, une résolution portée par les Etats-Unis sur un «cessez-le-feu immédiat» dans la bande de Gaza, où plus de 31 000 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon le ministère de la Santé dans l’enclave, contrôlé par le Hamas.
En substance, le texte soulignait «la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous côtés, permettre la fourniture de l’aide humanitaire essentielle […], et dans cette optique, soutient sans équivoque les efforts diplomatiques internationaux pour parvenir à un tel cessez-le-feu en lien avec la libération des otages encore détenus». Onze pays, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne ont voté pour, trois nations – Chine, Russie et Algérie, seul pays arabe au Conseil – s’y sont opposées, le Guyana s’est abstenu.
Principal allié de l’Etat hébreu, Washington s’était jusque-là opposé à l’utilisation du terme «cessez-le-feu» par l’organisation internationale. A trois reprises, les Américains avaient même bloqué des résolutions onusiennes en ce sens en utilisant leur droit de veto au Conseil de sécurité. Principal allié de l’Etat hébreu, Washington s’était jusque-là opposé à l’utilisation du terme «cessez-le-feu» par l’organisation internationale. A trois reprises, les Américains avaient même bloqué des résolutions onusiennes en ce sens en utilisant leur droit de veto au Conseil de sécurité.