Au moins huit (08) soldats ont été tués et plusieurs ont été blessés dans la nuit du samedi à dimanche, dans une attaque des rebelles contre une position de l’armée dans le sud-est de la Centrafrique.
Des hommes armés ont de nouveau ciblé les forces de l’ordre centrafricaines. La nouvelle attaque qui a eu lieu dans la ville minière de Nzacko, dans le sud-est du pays, a été « menée par des éléments rebelles de l’Alliance de forces pour la paix et le développement (AFPD), dirigée localement par l’ancien général du FPRC Mahamat Saleh ».
Selon les autorités locales citées par aa, « au moins huit (08) soldats centrafricains ont été tués par des éléments rebelles et plusieurs autres blessés alors que certains ont été pris en otage ». Mais la presse locale évoque « onze morts du côté de l’armée nationale, et deux du côté des rebelles. Tandis qu’un soldat Faca (Forces armées centrafricaines, NDLR) a été fait prisonnier et six rebelles seraient blessés au cours de l’attaque ».
Près de 600 propositions formulées
Le dialogue de réconciliation nationale en Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013, s’est conclu, dimanche 27 mars, sans avancées concrètes. Une semaine de débat à laquelle les groupes armés n’étaient pas conviés et que l’opposition a boycotté.
Près de 600 propositions ont été retenues à l’issue des discussions. La seule mesure à avoir véritablement déchainer les passions a finalement été retirée. Elle prévoyait une révision de la Constitution. Les recommandations retenues sont assez générales. Il s’agit de réviser les accords bilatéraux et multilatéraux, renforcer l’armée, réformer les institutions électorales, trouver de nouvelles recettes pour les finances publiques.