Mardi soir, une attaque sanglante attribuée à Boko Haram a coûté la vie à au moins dix personnes, dont trois femmes, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Un responsable d’un comité de vigilance a confirmé ce drame mercredi.
L’attaque s’est déroulée dans le village de Ldamang, dans le département du Mayo-Tsanaga, où des djihadistes armés de fusils d’assaut et d’armes blanches ont envahi la localité vers 22 heures, semant la terreur parmi les habitants. Selon cette source, qui a requis l’anonymat, les assaillants ont tué plusieurs villageois, pillés les réserves de nourriture et emporté des biens de valeur.
En effet, les survivants ont décrit des scènes de violence marquées par des incendies et des actes de vandalisme. Deux des victimes, grièvement blessées, ont été transportées à l’hôpital, mais elles ont malheureusement succombé à leurs blessures.
Après avoir dévasté Ldamang, les assaillants ont poursuivi leur raid vers le village voisin de Lamram, où ils ont également saccagé des habitations et quelques commerces. Informée de l’attaque, l’armée camerounaise a réagi rapidement, engageant un affrontement direct avec les djihadistes.
Par ailleurs, cette intervention a permis de « neutraliser » quatre membres de Boko Haram, forçant le groupe à battre en retraite.