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Burkina: un journal fermé pour un « redressement fiscal » de plus de 20 millions de FCFA

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BIIC

Au Burkina faso, la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) a dénoncé la fermeture du journal d’investigation l’Événement, qui s’apparente selon elle à une tentative de musèlement. Les locaux du journal d’investigation L’Evénement ont été mis sous scellés, vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou, par les services des impôts en raison d’un contentieux fiscal.

Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, instrumentalise t-il le Fisc pour faire taire la presse locale ? Ce vendredi 2 juin, le siège du bimensuel « L’Evénement » a été mis sous scellés par les autorités en raison d’un contentieux fiscal.

« Nous avons reçu la visite des agents des impôts, vendredi matin. Ils étaient accompagnés des éléments des forces de défense et de sécurité. Le siège du journal a bien été mis sous scellés », a affirmé le directeur de publication du bimensuel d’investigation, Atiana Serge Oulon. Selon des témoins, les forces de l’ordre ont intimé l’ordre au personnel du journal de vider les lieux avant de fermer les locaux.

Le redressement fiscal imposé au bimensuel s’élève à plus de 20 millions de FCFA, selon son Administrateur général, Germain Bittou Nama. Pour rouvrir, l’Événement devra verser au moins la moitié de la somme due, soit 10 millions FCFA et le reliquat au plus tard, le 31 décembre 2023.

La Société des éditeurs de la presse privée (SEP) qui a confirmé la mise sous scellés des locaux du bimensuel a expliqué que cette fermeture se justifie par « le fait que le journal n’est pas à jour de ses impôts ». « Jamais, le journal n’a refusé de faire face à ses obligations fiscales. Bien au contraire. Cette décision est d’autant plus incompréhensible qu’elle intervient à un moment où les responsables du journal étaient en discussion avec les impôts en vue d’éponger progressivement ses dettes », s’est étonné la SEP.

Les responsables du journal l’Evènement ont indiqué, à plusieurs reprises, faire l’objet de « pression» des autorités, depuis les révélations d’une affaire dite de 400 millions FCFA destinés aux supplétifs civils de l’armée et empochés par un capitaine de l’armée.

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Le Burkina Faso est dirigé depuis septembre par le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un putsch, le deuxième en un an. Fin mars, le gouvernement de transition avait assuré rester « fondamentalement attaché » à la liberté d’expression, quelques jours après la suspension de la diffusion de la chaîne France 24. Début avril, les correspondantes des quotidiens français du Monde et de Libération avaient été expulsées du Burkina.

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